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moyenne
3.31/5

Patlabor

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.31/5

vos avis

25 critiques: 3.38/5



Ghost Dog 3.25 Un manga important et intéressant
Xavier Chanoine 2.5 Bien moyen tout ça...
Arno Ching-wan 4.25 Goldorak pas, Patlabor go !
==^..^== 3.75 Histoire intéressante, mais animation moyenne
Ikari Gendo 3.5 Science sans conscience n'est que ruine de l'âme…
drélium 2 beau, gros potentiel et pourtant irrémédiablement somniphère.
Junta 4.25
Alain 3
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un manga important et intéressant

Il traite en effet de manière limpide d'un thème d'anticipation scientifique classique (la robotisation à outrance). Ce scénario rigoureux tourne parfois à la démonstration et au trop plein d'explications, mais qui s'en plaindra puisque le dessin animé est ainsi beaucoup plus lisible. Et puis, quel scénario diabolique ! Intelligent et profond, il fera le bonheur de tous les amateurs de science-fiction.

Malheureusement, pour ce qui est des graphismes et de la fluidité de l'animation, il faut bien reconnaître qu'il existe bien mieux (cf. Patlabor 2 ). Il suffit pour s'en convaincre de regarder les scènes de combats entre robots, un peu brouillonnes, ou les expressions de visages pas vraiment travaillées. Reste que Patlabor est un très bon divertissement pas bête du tout, qui fait passer une agréable soirée et permet de se demander jusqu'où ira l'Homme dans ses progrès technologiques...



11 avril 2008
par Ghost Dog




Bien moyen tout ça...

Pas franchement mauvais, simplement remarquable d'ennuie. Il y a de l'idée, une réelle ambiance survoletée par moment mais il est dommage d'avoir affaire à tant de discussions interminables. De plus, le dessin n'est pas exceptionnel non plus. A voir à l'occasion pour les mechas potables.

03 juillet 2006
par Xavier Chanoine




Goldorak pas, Patlabor go !

Avouons que le rapprochement publicitaire qui fut fait à la sortie de Ghost in the Shell entre Mamoru Oshii et James Cameron s'avéra perspicace. Ces deux hommes ont en commun de privilégier le plan fixe durable aux facilités clippesques. Aller au plus direct avec un œil ne clignotant pas n'importe où n'importe comment n’est pas chose aisée. Avec Patlabor, le résultat est probant sur plusieurs points. Les scènes d’actions sont parfaitement lisibles, la réflexion pendant le film possible et certains plans marquent durablement, qu'il s'agisse de l'insert du sourire d’un suicidé, de la pilote Noa dans son labor, seule et désemparée, de cette vision cauchemardesque de l'Arche, menaçante, par une nuit d’orage, ou encore de la blancheur immaculée et angélique des robots. Tout ceci, allié à un scénario formidable, contribue à faire de cette œuvre un vrai classique de l'animation japonaise. Cette formule fait certes un peu trop « appellation contrôlée » mais prend tout son sens sur une oeuvre pareille. Demandez donc au réalisateur d'Avatar ce qu'il doit aux méchas de Patlabor, et, plus généralement, à cette "animation japonaise" qui, de son côté, lui emprunta tant et tant dans les années 80. Que de belles passes effectuées en trente ans !   

Signée Kenji Kawai, la bande originale cartonne avec des passages musicaux qui annoncent le score démentiel de Patlabor 2. Un morceau titille toutefois un peu plus que les autres, celui du crescendo bourrin qui accompagne la destruction de l’Arche. Ce passage, Babel no Hokai, mélange les actes humainement (humblement ?) héroïques de la Division 2 au caractère cyclopéen de cette destruction biblique. Il entraîne une poussée d’adrénaline aussi surprenante qu'immédiatement jouissive, car si l’action n’est pas l’intérêt premier dans ce film pourtant consacré à des robots, lorsqu’elle survient elle en devient passionnante grâce, aussi, à des enjeux pleinement définis. Chaque morceau de bravoure s’en trouve décuplé et revêt une dimension épique palpable.

Patlabor fut pensé et créé comme un film live, avec des règles narratives et une mise en scène souvent propres au cinéma classique, à 100 lieues, par exemple, des expérimentations d’un Yoshiaki Kawajiri. Fait amusant, des réalisateurs s’inspirent de Kawajiri et d'autres délires animés pour réaliser des films live. Ce fut le cas de The Matrix et de Blade 2.

Le cinéma classique fut invoqué dans cet anime du réalisateur de Ghost in the Shell. Le cinéma populaire aussi car tous les plans qui impliquent le personnage du détective Takahiro Matsui évoquent, eux, les enquêtes calmes et posées qui plaisent aux anciennes générations. On peut à cet endroit penser au cinéaste Yoshitaro Nomura et à son Vase de sable, très populaire au Japon. Quand on connait l'aboutissement de cette investigation dans Patlabor, liée en partie au temps qui passe, la filiation se fait plus évidente encore. Greffer ce type de cinéma à un film avec des robots, à l'époque, en 1990, fut une gageure. Effleurer le cinéma d'horreur avec cette Arche terrifiante en guise de maison hantée en fut une autre, et l'on sent d'ailleurs cette propension à vouloir aller un peu plus loin, freinée par un cahier des charges qui tint alors à cibler avant tout un public jeune. La dimension horrifique est altérée, la musique de Kenji Kawai parfois volontairement immature. Et la conclusion du show, happy ending collectif, efface toute la résonnance que pourrait engendrer la vengeance d'Hoba, fascinant vilain du jour. Avec Patlabor 2, le pas vers une mise en image plus adulte sera allègrement franchi.



02 mai 2006
par Arno Ching-wan




Histoire intéressante, mais animation moyenne

Il faut avouer que le scénario de l'histoire n'est vraiment pas mal du tout. D'un coté enquête policière sur la psychologie d'un idéaliste et de l'autre les Labors et toute l'atmosphère de science fiction qui leur est liée. Ce qui m'a surtout plus, c'est ce que l'on découvre en même temps que les deux enquêteurs comment les hommes se sont laissés emporter par le progrès s'en réellement s'en rendre compte : des bâtiments ultra-modernes on passe à des habitations traditionnelles et des robots super perfectionnés on arrive à des cannes à pêches en tige de bambou... Cela pousse à se demander si le temps ne passe pas trop vite pour nous aussi ;)

Pour ce qui est de la réalisation, en revanche, j'ai été un peu déçu. On est très loin de Ghost in the Shell. Bien que Oshii dise dans le making of, que les effets de lenteur et l'absence d'animation en arrière plan ainsi que les personnages statiques lors de discussions, soient voulus, je trouve tout même que ça ressemble à un travail qui manque encore d'élaboration.

J'en ressort avec un sentiment mitigé, mais privilègerai l'intrigue.



05 février 2003
par ==^..^==




Science sans conscience n'est que ruine de l'âme…

Patlabor est un classique du monde de l'animation Nippon, et l'un des premiers films d'animation Japonais à avoir été disponible en France. En fait comme beaucoup d'histoires à succès Patlabor a connu des adaptations sur de nombreux supports : une série TV, deux séries d'OAV, deux films... Pas étonnant si l'on considère son scénario très réussi, tout au moins en ce qui concerne les films...

L'histoire nous entraîne en effet, sur fond de science fiction, dans une enquête policière des plus passionnante. Ce n'est pas sans mal que nos héros pourront comprendre et déjouer les plans du créateur du système qui doit mener les robots à la rébellion et finalement aboutir à la destruction de Tokyo voire du monde…

Les références à l'épisode biblique de la tour de Babel sont nombreuse, et le scénario reprend en effet très largement ce thème de base : alors que les hommes cherchent à dompter la nature et montrent fièrement leur supériorité, un être invisible cherche à faire effondrer cet édifice…

Le grand mérite de cette épopée est de toujours rester très clair et compréhensible, ce qui n'est pas toujours le cas pour les animes du pays du soleil levant… Des thèmes de réflexion relativement intéressant, bien qu'un peu éculés, seront ainsi abordés sans ambages. On retrouvera pèle mêle le problème de la place croissante de l'automatisation et de la robotisation, le contrôle de l'homme sur les nouvelles technologies, la sécurité de mise en œuvre face à l'appât du profit rapide…

L'ensemble est donc classique mais l'enquête se laisse suivre avec plaisir et intérêt, l'intrigue ne se dévoilant que très progressivement et réservant son lot de rebondissements.

Au point de vue de l'animation et des graphismes on reste très classique, voire même un peu froid parfois. Seule quelques rares moments réservent une touche d'originalité, en particulier lorsqu'Azuma déclenche le programme Babel dans l'usine de Labor ou lorsqu'il se dispute avec son supérieur qui veut le mettre à pied… On est cependant loin des meilleurs graphismes jamais vu, même si l'ensemble n'est pas mauvais et sans défauts flagrants.



24 mai 2001
par Ikari Gendo


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